Ami,prend ma lanterne, car j ai perdu ma flamme
Mon amour est parti, elle a jeté mon âme
A bouffer au néant me laissant le cœur vide
Elle a fait des fertiles des averses arides
Et l horreur du monde n est rien en comparaison
A ce que l amour fait, à ceux qui dans l union
Pensent oublier un peu qu on est triste ici bas
Et qu ici solitude est le dernier repas
Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu
Qu on prend pour l océan, dans lesquels on voit Dieu
Qui font toucher du bout des doigts les horizons
Et toujours à la fin on est seul au milieu...
Des vagues de sanglots et du sel dans la gorge
Et du sel sur la plaie de ce coeur tatoué
A son nom que l on crie au fond des vers de vin
A se dire que la vie oui n était qu une putain
Ami, regarde moi j ai le coeur qui renverse
La mémoire de ses yeux qui me colle à la peau
Et dans les bars du port je cherche magie noire
Pour délivrer mon corps du sort qu on m a jeté
Et le sourire des filles non ne me fait plus rien
Et je commence à croire que les hommes qui ont pris d autres hommes pour amour
On regle la question, après tout dis moi qu est ce qu elles ont de plus que nous?
Si ce n est cette force qui fait qu elles vous oublient
Cette horreur au fond d elles ou à ce monstre qui crie
Quand elles vous font l amour tu sais qu elle n oublient pas
Qu il n y a qu à la nature qu elles ne tiennent paroles
A tout ceux dans leur bras qui sont fait prisonniers
j ai l âme solidaire et puis ma sympathie
A ces fous qui comme moi finiront pas la nuit
Je vous le dis putain, putains vous m aurez plus ..
Eheh ...
Que je meurs à l instant si l envie me reprend
De remettre ma tête dans la gueule du serpent
De me laisser encore, crucifier le coeur
Pour un joli sourire, au parfum de leurs fleurs
Marguerite ou Tulipe,et de rose a Lila
Tu sais l ami pour moi elles ont toutes ici bas
Quand elles vous montrent le ciel, qu elles vous disent qu elles vous aiment
Elles ont toutes pour moi l odeur des chrysanthèmes
Adieu les gentilles et adieu les j en pleure
Adieu les maudites qui ont pris ma lueur
Qui ont jeté dans le noir mes yeux et puis les tiens
Contre le chant du cygne et les beautés qu elles crèvent
Toutes j en peux plus de ces jeux qui nous tuent
J en ai marre de ce cœur mon Dieu, qui ne bat plus
Et qui toujours s incline au pied de fausses blondes
Qui nous mènent à la cime, qui nous trainent à la tombe